L’animation de la vie sociale…

…Un axe fort de la politique sociale

et familiale des Caf qui s’appuie sur les

centres sociaux et les espaces de vie sociale

 

Centre socio-culturel TEMPO, BLAINCes équipements de proximité ont en commun de fonder leur action sur une démarche globale et sur une dynamique de mobilisation des habitants pour apporter des solutions aux besoins de ces derniers et à leurs difficultés de vie quotidienne. Leur rôle et leurs missions sont réaffirmés par la circulaire CNAF « Animation de la vie sociale »  (AVS) du 20 juin 2012.

 

Centres sociaux et espaces de vie sociale poursuivent des finalités identiques :
– l’inclusion sociale et la socialisation des personnes ;
– le développement les liens sociaux et la cohésion sociale sur le territoire ;
– le développement de la citoyenneté de proximité.

 Ils partagent également des valeurs et principes d’action communs :
– le respect de la dignité ;
– la laïcité, la neutralité et la mixité ;
– la solidarité ;
– la participation et le partenariat.

Ce sont des lieux de proximité qui accueillent toute la population en veillant à la mixité sociale et qui permettent aux habitants d’exprimer, de concevoir et de réaliser leurs projets.

 Les centres sociaux, animés par une équipe de professionnels et de bénévoles, développent un projet d’animation globale. Ils contribuent à rompre l’isolement des habitants d’un territoire, prévenir et réduire les exclusions, renforcer les solidarités entre les personnes en les intégrant dans des projets collectifs leur permettant d’être acteurs et d’assumer un rôle social au sein d’un collectif sur le territoire.
Aujourd’hui, 51 structures ont reçu un agrément « centre social » sur le département de la Loire. 47 sont gérées par une association, 2 par une municipalité et 2 par la CAF.

Les espaces de vie sociale (EVS), au nombre de 17 sur le département, sont en revanche exclusivement gérés par des associations. Leur action est adaptée aux moyens humains et financiers dont ils disposent.

Pour toutes ces structures, la participation des habitants est un principe incontournable qui permet :
– d’avoir une meilleure connaissance du territoire d’intervention, de ses problématiques et de ses ressources ;
– de recenser les attentes prioritaires et de susciter les initiatives ;
– d’associer et de responsabiliser les habitants dans la réalisation des actions et la gestion de la structure.
En favorisant le développement des capacités des personnes et leur autonomie, l’un des enjeux de la participation est bien de contribuer à la prise de responsabilité des habitants.

Chaque structure élabore un projet social, soumis à l’agrément de la Caf pour une période maximum de 4 ans et explicitant les orientations prioritaires définies et le plan d’actions associé. 

Pour les Centres sociaux, ce projet, établi sur le même modèle par toutes les structures, est présenté devant les principaux financeurs : la Caf, le Conseil général, la commune ou communauté de communes, l’Etat, réunis lors d’une commission d’évaluation. Cette démarche renforce le partenariat autour de la structure et constitue la référence partagée des co-financeurs.

Pour les EVS, les exigences sont moindres, mais les conseillers techniques Caf accompagnent ces structures afin de généraliser la même démarche de présentation devant un comité de pilotage.

L’agrément du projet social relève de la responsabilité du conseil d’administration de la Caf. Pour chaque type d’agrément, la Caf mobilise un socle de critères détaillés dans la circulaire Cnaf n° 2012-013 (le niveau d’exigence est adapté pour les EVS qui fonctionnent essentiellement avec des bénévoles). Elle vérifie dans le projet :
– qu’il est élaboré dans le respect d’une démarche participative ;
– que les axes prioritaires et les objectifs généraux de la structure sont pertinents au regard des problématiques du territoire et les actions cohérentes par rapport aux priorités déterminées ;
– que l’accent est mis sur la fonction d’accueil et l’accessibilité à tous ;
– qu’il prévoit la mise en oeuvre d’actions favorisant la mixité des publics ;
– que le niveau de qualification du directeur dans les centres sociaux et son temps de travail sont conformes à ce qui est demandé (niveau II).

L’agrément ouvre droit à des prestations de service versées par la Cnaf. La Caf de la Loire soutient également fortement les centres sociaux par une dotation de 930 000 € annuels sur ses fonds propres pour aider à leur fonctionnement.
Après obtention de l’agrément « centre social », une convention d’objectifs et de financement est signée entre la structure concernée, la Caf, le Conseil général et la commune (ou communauté de communes) pour la durée de l’agrément.
Une convention de même type devrait être expérimentée prochainement avec les EVS avec le même objectif de sécuriser le fonctionnement associatif.

Du fait de sa responsabilité en matière d’agrément, mais aussi en raison de sa neutralité, de sa connaissance des populations et des territoires, de sa capacité d’expertise et d’ingénierie sociale, des moyens qu’elle engage en faveur des structures, la Caf doit formaliser une politique départementale d’animation de la vie sociale. Pour la Caf de la Loire, cette mission sera facilitée par le partenariat installé et opérationnel mis en œuvre depuis plusieurs années par le biais de la plate-forme « Centre social et territoire » co-présidée par la Caf et le Conseil général.